C’est en 1999, que le Kajukenbo fit sa première apparition sur le territoire français, par le biais du SIFU César GOMEZ, espagnol, vivant dans le sud de la France, après avoir contacté, et s’être formé auprès d’Angel GARCIA, il devint son 1er représentant français, et obtint ainsi son autorisation afin d’y ouvrir la 1ère école de Kajukenbo en France.

representacion-kajukenbo-en-francia_1999

il officialisa aussitôt sa démarche en déclarant l’association KSDI France (loi 1901) à la préfecture de Toulouse.

et devinrent adhérent de l’UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique), afin de faire connaitre et officialiser la discipline.
L’UFOLEP est une fédération agréée par le Ministère des Sports et membre du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).
1ère fédération sportive multi-sports affinitaire de France.

Dans cette fédération, ils ont été accueillis dans la section AOAM (opposition Activités et Arts Martiaux), grâce à l’enthousiasme extraordinaire et aux merveilleux « esprit ouvert » de son ami Jean Louis BRINKER (créateur du BSD, « Bâton Self Defense« ).

diploma-acreditacion-ufolep

César GOMEZ enseigna à Albi, Toulouse, et ainsi, un petit groupe se forma et le kajukenbo commença alors à se développer…ses élèves, Stéphane RICHOU assurait les cours à Pibrac et Didier RAMBAUD à Colomiers.

kajukenbo-pibrac_-angel-didier-stephane-y-richard

Angel García, Didier Rambaud,
Stephane Richou et Richard

angel-garcia-y-cesar

César GOMEZ et Angel GARCIA

La régularité avec laquelle les séminaires avec Angel GARCIA en France étaient organisés, ainsi que sa participation à toutes sortes de spectacles, galas et événements auxquels ils avaient été conviés, César GOMEZ a commencé à faire connaître ce système dans tout le pays… vint ensuite le club de Rungis…

En 2001, Patrick LOMBARD (fondateur du système Pankido et rédacteur en chef du magazine Karaté-Bushido), organisateur du festival des arts martiaux à Bercy, avait contacté la KSDI France, pour lui proposer d’y participer.

Profitant de sa présence sur Paris, avec Angel GARCIA, pour ce fameux festival qui devait avoir lieu le samedi soir même, César GOMEZ organisa un week-end de séminaire dans le club de Rungis.

Après ce festival, un article sur la légitime défense paru dans le magazine Karaté-Bushido, présentant une série de techniques de Kajukenbo (photos faite le soir même avant le festival), dans lequel César GOMEZ apparait comme sparring d’Angel. 

kajukenbo_-articulo-karate-bushido

Personne dans l’association n’était au courant de la parution de cet article, et l’on peut voir que pour les cordonnées KSDI France, seul le club parisien fût mentionné…est-ce une omission délibéré ? Quoi qu’il en soitce fut seulement le début d’une série de malentendus … qui n’était que le début de la discorde …

Tout n’a pas été négatif, puisqu’au final, la résultante de tout ce travail a permis l’adhésion formelle de la KSDI France à la FFKAMA (Fédération Française de Karaté et Arts martiaux Affinitaires), l’une des plus prestigieuse en France, suite à un appel reçu de son président Mr D. Francis Didier

La KSDI France à proposé une entrevue avec Mr Serge D. Cal, chef du Département national de la Fédération Kenpo, pour lui proposé son adhésion.

Et c’est ainsi, que la KSDI France à rejoint la FFKAMA et cela a abouti à la division du Kajukenbo français en deux groupes, Paris et le reste de la France. Il n’a jamais été de l’intention de César GOMEZ de dissoudre la KDSI France, puisqu’il voulais assurer la position institutionnelle du Kajukenbo en France … mais malheureusement, le fait qu’étonnamment plusieurs DANs (grades) aient été attribués à grande vitesse aux enseignants de Rungis, et que, lui et son équipe fûrent ignorés et mis de côté dans l’organisation d’événements ultérieurs avec Angel GARCIA… César GOMEZ s’est résigné avec son équipe à laisser, avec tristesse, GM Angel GARCIA, et à dissoudre la KSDI France en 2004.